Introduction

 

    Le conquistador Espagnol Juan Ponce de Léon (1460-1521) découvre la Floride en 1513 alors qu’il cherche la légendaire "Fontaine de Jouvence". Il était à mille lieux de se douter qu’il allait en même temps découvrir le plus grand régulateur du climat Européen. En effet, il rencontre, au large, un courant marin qui empêche ses navires d’avancer malgré un bon vent favorable. Il vient donc de trouver le Gulf Stream qu’il va d’ailleurs utiliser astucieusement pour accélérer son voyage de retour.

Ce courant est ensuite signalé par de nombreux autres navigateurs mais c’est Benjamin Franklin (1706-1790) qui en fait les premières « études scientifiques ». En 1769, il publie la première carte du Gulf Stream.


Le Gulf (mot anglais qui veut dire Golfe en Français) est une partie de mer qui entre dans les terres. Ici on parle de golfe car ce courant prend sa source dans le Golfe du Mexique. Stream signifie courant en anglais. Le Gulf Stream est donc un courant marin. Il est relativement important car c’est le plus grand régulateur du climat Européen (il n’est pas le seul au niveau mondial, on pourrait également citer El Niño, au niveau de l’Amérique centrale). Nous allons expliquer comment un « simple » courant marin peut avoir autant d’influence sur tout un continent. Mais ce "simple" courant a un gros problème : il montre de grands signes de faiblesse. Ces signes se traduisent par son ralentissement qui engendre des perturbations au niveau de la répartition des nuages au niveau de l’Europe. Le responsable ? Tout simplement le réchauffement climatique.

 

En effet, l'eau salée est plus dense que l'eau douce, et en arrivant au niveau du Groenland, l'eau gèle au contact des glaciers, ce qui a pour conséquence d'augmenter la salinité de l'eau résiduelle. Sans ces glaciers, la salinité du Gulf Stream ne changerait jamais, ce qui impliquerait une différence de densité nulle et empêcherait le courant de plonger vers les profondeurs, phase obligatoire de son cheminement. Et s’il s’arrêtait, il plongerait l’Europe dans une aire glacière, tel le climat Sibérien. Triste paradoxe que le réchauffement climatique qui pourrait nous renvoyer aux climats du grand nord.


Mais ne sombrons pas dans la paranoïa, il se pourrait très bien, comme certains scientifiques le laissent comprendre, que ce déclin soit naturel, dans la mesure où le Gulf Stream a par le passé déjà ralentit de nombreuses fois … Cette fois ci, selon les scientifiques plus fatalistes, il ne va pas que ralentir mais risque de disparaitre. Quelles en seraient les conséquences ? Le retour à l’air glaciaire serait-il vraiment envisageable ? Autant de questions que les scientifiques tentent d’éclaircir. Nous allons nous concentrer sur les causes et effets d’une telle disparition. Notre travail est en deux parties :

 

  • Les courants marins en général où nous expliquerons en détail leur formation, leurs trajets et l’influence qu’ils ont sur le climat.

  • Puis  le Gulf Stream en particulier, où nous verrons plus en détail le fonctionnement de ce courant marin et son influence sur le climat. Nous développerons ensuite les effets que sa disparition aurait et pourquoi il s’arrêterait.

 

Pour éclaircir quelques mots de vocabulaire ou expressions complexes, nous avons décidés d'intégrer en fin de TPE un glossaire.

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"Lorsque l'homme aura coupé le derniere arbre, pollué la dernière goutte d'eau,tué le dernier animal, et peché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l'argent n'est pas comestible."

Proverbe Indien